Désirs d'Avenir - Pays de Vendôme comité local

30 mars 2007

Ségolène Royal dans notre région

Plusieurs étapes ont ponctué la visite de Ségolène Royal dans notre région: Orléans, Blois, Amboise et enfin Tours.

Dès 10 heures ce matin, les militants étaient à l'oeuvre à la Halle aux grains de Blois pour préparer la salle et veiller au respect des consignes de sécurité pour prévenir l'affluence de plusieurs centaines de personnes et près de 80 journalistes.

Vers 16 heures, Ségolène Royal est arrivée, accompagnée par une fanfare à l'extérieur, avant d'entrer dans une Halle aux grains pleine à craquer. Son allocution a eu comme objectif de présenter les grandes lignes du pacte présidentiel.

Après un long bain de foule et une conférence de presse, départ ensuite pour l'entreprise PFIZER à Amboise, là où une délocalisation annoncée de l'unité de recherche provoque la colère des salariés, soutenue par les élus locaux.

Enfin, grand meeting le soir à Tours, dans une salle comble (plusieurs centaines de personnes ont dû rester à l'exterieur faute de place). Un discours axé sur la République du respect, thème qui est cher à notre candidate et qui est essentiel à rappeler au lendemain des émeutes de la gare du Nord.

Elle a tenu à répondre fermement aux attaques dont elle a été injustement la cible, accusée de "prendre le parti des émeutiers et des fraudeurs".

Morceaux choisis:
"J'entends un certain nombre de déclarations des deux candidats de la droite voulant rejeter la candidate que je suis dans le camp de je ne sais quel laxisme ou dans le camp de celle qui soutiendrait l'idée qu'on peut prendre un transport en commun sans payer. Mais vous me connaissez, ce n'est pas mon genre!".

"Quand on prend un transport, on paye son billet" et "c'est normal qu'il y ait des contrôleurs" et "les contrôleurs doivent pouvoir contrôler les passagers pour savoir s'ils ont bien payé leur billet. Voilà, ça c'est le règle du transport public"."Il faut pouvoir être contrôlé sans se rebeller", a-t-elle poursuivi. "Quand on voit ce que ce contrôle a provoqué, il y a quand même quelque chose qui ne fonctionne pas bien, comme s'il y avait une sorte de rupture de confiance"."C'est vrai qu'il y a une montée des désordres, c'est vrai qu'il y a une montée des agressions contre les contrôleurs dans les trains et ça, ce n'est pas acceptable parce que les agents publics doivent être respectés". "Je défends l'ordre juste et je pense que la France a besoin d'ordre juste. Qu'est-ce que c'est que l'ordre juste? C'est que chacun applique les mêmes règles, quelle que soit sa place dans la société".

"Je ne veux plus en France de zones de non droit où les policiers ont peur d'aller. Je ne veux plus de zone de non droit où des jeunes qui n'ont rien à se reprocher ont peur des policiers et des contrôles d'identité", a-t-elle expliqué également. En défendant l'ordre juste, elle a ajouté "pour faire cela, il vaut mieux une responsable politique qui aime le service public, qui défend l'Etat, qu'un candidat qui nous explique tous les matins qu'il y a trop de fonctionnaires".L'occasion de s'en prendre à ceux qui "en haut" donnent le "mauvais exemple". Elle a ainsi évoqué les "derniers conseils des ministres" du gouvernement Villepin et "la façon dont le pouvoir qui se termine place ses amis dans tous les postes de responsabilité". "Cette image de l'Etat qui n'est plus impartial, ce n'est pas la République, et là aussi c'est un mauvais exemple et quand l'exemple vient d'en haut, alors qu'on ne s'étonne pas qu'à la base on ait du mal à s'y retrouver".
"L'ordre juste, ce sera d'abord l'exemple venu d'en haut, un exemple irréprochable, et vous pouvez compter sur moi pour cela". "On ne verra plus des ministres avec toute la famille, logés, nourris, blanchis aux frais de la République". "Il y aura l'exercice d'une sobriété dans la façon d'exercer le pouvoir, une baisse du train de vie de l'Etat", "les citoyens l'exigent". "Je rétablirai cet ordre juste".