Désirs d'Avenir - Pays de Vendôme comité local

21 décembre 2006

Compte-rendu du 1er débat participatif

Le résultat d'un sondage qui parait aujourd'hui confirme que la pauvreté et le chômage seront les thèmes clés de la campagne. La pauvreté et la précarité (17%) devant le chômage (15%) et le pouvoir d'achat (13%) sont les thèmes qui pèseront le plus dans le choix des Français pour la présidentielle, selon ce sondage BVA-Orange.

Hier soir, premier débat participatif consacré à la vie chère. Une trentaine de personnes, principalement des militants socialistes, avaient fait le déplacement pour ce débat.

Ce qui est à retenir de ce débat est l'urgence appelée par tous de saisir la question du pouvoir d'achat qui aujourd'hui prive bon nombre de nos concitoyens d'une vie tout simplement décente. Face à la hausse des loyers, face au surendettement dans une société où tout est consommation, face aux contrats précaires, face à la hausse constante des prix de l'énergie comme des denrées alimentaires, il y a urgence à redonner tout le sens au pouvoir politique face à l'économique.
En présence de notre animatrice départementale du Mouvement des jeunes socialistes, nous avons parlé de la situation des jeunes comme de celle des retraités qui souffrent aujourd'hui de cette vie précaire. Parmi nous, une jeune enseignante avouait héberger sa grand-mère et sa mère peut leur offrir tout simplement une vie décente.
La politique du logement a été longuement abordée. Dans un contexte où l'offre ne répond pas à la demande, il n'y a aucune protection face à la hausse des loyers comme face aux exigences demandées aux postulants aux logements locatifs (privés ou hlm) à qui on demande 2-3 mois de caution ainsi que d'autres cautions familiales. Inventer de nouveaux dispositifs, réengager un vaste plan de construction de logements sociaux, mais aussi et surtout faire appliquer enfin la loi SRU qui fixe le seuil de 20% de logements sociaux dans les villes. Faire appliquer la loi serait un bon début...

20 décembre 2006

1er débat: Vie chère, pouvoir d'achat

Ségolène Royal a rappelé lors du premier débat télévisé pour l’investiture du Parti socialiste (17 octobre 2006) que « Les Français n’ont pas seulement le sentiment mais la démonstration que leur pouvoir d’achat baisse. ».
Cette conviction qu’ont les Français de voir leur niveau de vie baisser est confirmée par les chiffres de l’Insee. Selon ce dernier, le niveau de vie des Français a diminué en 2002 et 2004, date des dernières informations disponibles, alors qu’il avait augmenté régulièrement entre 1997 et 2002.

Logement : Ces dernières années, le principal facteur de la cherté de la vie a trait au coût des logements. Cette dérive est constatée tant pour l’achat que pour la location (l’indice de référence des loyers a connu au deuxième trimestre 2006 sa deuxième plus forte hausse depuis 2001). Les dépenses consacrées au logement représentent une part croissante du revenu des ménages (pour atteindre aujourd’hui leur plus haut niveau depuis 20 ans)

Alimentation : L’alimentation pèse dans le budget des ménages, surtout pour les plus modestes. En outre, l’euro a créé lors de son introduction une perte des repères sur les prix des produits du quotidien.

Énergie : Les prix de l’énergie ont fortement augmenté ces dernières années : le baril du pétrole a plus que triplé depuis 2002 et les prix du gaz sont quant à eux indexés sur les prix du pétrole. Entre 1997 et 2002, devant cette même situation, le gouvernement avait créé la TIPP flottante, faisant absorber par l’Etat une partie de l’augmentation des prix de l’énergie.

Transports : Les transports constituent également une discrimination importante entre Français, pesant largement sur le pouvoir d’achat des plus modestes (en moyenne, 15% des dépenses des ménages sont consacrées aux transports).

Endettement : Si l’endettement permet dans un premier temps de développer le pouvoir d’achat des ménages, il se retourne ensuite contre les Français plus modestes, touchés par le surendettement. Ce dernier s’étend désormais à l’ensemble de la population, à la fois en termes d’âge et de revenus (augmentation considérable des dossiers de surendettement depuis 2002).
Revenus modestes : L’apparition des travailleurs pauvres est un phénomène caractéristique de ces dernières années. La droite, qui ne s’est pas mobilisée contre cette dérive, a laissé s’affaiblir la valeur travail. Les socialistes ont au contraire annoncé leur intention d’augmenter le SMIC à 1500 euros et de convoquer une conférence nationale annuelle tripartite qui aura pour vocation de débattre des orientations et des propositions en termes de politiques salariales.

Revenus précaires : De trop nombreux Français souffrent non seulement de faibles revenus, mais également de revenus précaires. C’est le cas des Français percevant les minima sociaux ou ne bénéficiant que de contrats précaires (CDD, temps partiel, intérim, stages). Ces situations touchent en priorité les jeunes, les femmes seules et les catégories les plus défavorisées, qui ne peuvent partir en vacances, voire doivent renoncer à certains soins.

Retraites : L’avenir de notre système de retraites par répartition, fondé sur la solidarité entre générations, est en jeu : la réforme Fillon a fragilisé les retraités, sans pour autant assurer la pérennité de notre système de retraites.

Le débat doit permettre d’identifier les principaux enjeux liés à la question de la vie chère et du pouvoir d’achat. C’est sur ces enjeux que les Français attendent une action résolue des pouvoirs politiques.
RDV ce soir salle de quartier du temple à 20H30.
Et poursuivez ce débat sur le site Désirs d'avenir.

15 décembre 2006

Lancement des débats participatifs

Des débats participatifs vont avoir lieu dans le vendômois très prochainement: notez d'ores et déjà sur vos agendas:
  • 20 décembre à 20h30 salle du temple à Vendôme, sur le thème "Vie chère"
  • le 10 janvier à Mondoubleau, "environnement"
  • le 17 janvier à Montoire, "violence"
  • le 24 janvier à Mer, "éducation"

Soyez nombreux!